Être heureux au travail

On dit que l’on passe environ le tiers de sa vie au travail. Aussi bien faire ce que l’on aime! Oui, j’entends des gens me dire : « Moi, il faut que je travaille, peu importe le type d’emploi, pour mettre du pain sur la table et payer mes comptes ». Je comprends. C’est ce que j’appelle un emploi de compromis. Ce type d’emploi devrait normalement être temporaire ou à court terme. En général, on peut se permettre de choisir son travail.

Prendre le temps de bien choisir un emploi

Tout d’abord, il faut trouver un emploi qui va répondre, entre autres, à nos intérêts et aptitudes, nos préférences et nos exigences. En effet, il faut prendre le temps de réfléchir à ce que l’on veut et, surtout, ne pas y aller par essais et erreurs. Il ne faut pas simplement se dire : « Je vais essayer cet emploi et si ça ne fonctionne pas, je vais en chercher un autre ailleurs. » Je vous le dis, c’est un jeu dangereux. Pourquoi?
D’abord, si l’on occupe un emploi à temps plein, c’est difficile de faire de la recherche d’emploi. On a moins de temps pour passer des entrevues. Demander un congé pour aller passer une entrevue ailleurs, alors qu’on vient de débuter un nouvel emploi, ce n’est pas très gagnant!
Aussi, sauter toujours d’un emploi à l’autre ne démontre pas une très grande stabilité. Dans une petite région, on risque de se bâtir rapidement une réputation auprès des employeurs comme étant quelqu’un qui ne garde pas ses emplois.
Finalement, si l’on fait une demande d’assurance-emploi à la suite d’un départ volontaire, ce n’est pas certain que notre demande soit acceptée.

Travailler, mais à quel prix?

Avant toute chose, entendons-nous que de travailler 30-35-40 heures par semaine dans un emploi où l’on n’est pas heureux, le temps peut être long! De plus, ne pas être satisfait de son travail peut se répercuter sur la vie familiale, les relations sociales, la santé mentale, les problèmes de consommation, etc. Vous direz que je pousse un peu trop? Pas tant… La non-satisfaction au travail peut en effet amener de graves dommages collatéraux.
Certains me diront également : « Mais l’emploi est payant! » Je leur pose alors la question suivante : Aimez-vous mieux un emploi payant, mais d’y aller chaque jour à reculons, avec les effets négatifs que ça implique sur votre vie en général, ou bien un emploi un peu moins payant, mais où vous y trouverez de la satisfaction et le sentiment d’être « à votre place »? Car oui, c’est une chose possible! C’est une question de choix et de priorités, mais aussi une question de réflexion, de préparation et d’action.

Vous aimeriez en discuter avec nous? Avoir de l’aide pour voir plus clair dans votre choix d’emploi et développer les outils pour y arriver? Un conseiller chez Impact Emploi de L’Érable se fera un plaisir de vous aider! Contactez-nous au 819 362-1233.

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