Que ce soit un premier emploi étudiant, un premier emploi après tes études ou même un nouvel emploi dans un domaine que tu maîtrises, il y a de fortes chances que tu ressentes du stress. C’est tout à fait normal! Les nouveautés apportent leur lot d’incertitudes. Un nouvel emploi implique un environnement de travail inconnu, avec des collègues que l’on ne connaît pas et des tâches qui ne sont pas nécessairement naturelles et fluides. L’adaptation peut s’avérer difficile au début. Alors, comment surmonter notre inconfort, nos inquiétudes et nos peurs?

Te laisser le temps
Tes premières semaines sont de l’adaptation. Nouvel horaire, nouveau trajet pour te rendre au travail, une quantité astronomique de nouvelles informations, du « small talk » avec tes collègues pour apprendre à les connaître. Ça peut être épuisant. Laisse-toi un moment pour établir une routine qui répond à ta nouvelle réalité et à tes besoins. Tu n’as pas à exceller en une journée! Ça peut prendre quelques semaines, voire quelques mois, avant de se sentir confortable dans ses tâches.

Avoir confiance
Plus facile à dire qu’à faire diras-tu, mais la confiance c’est la base. Si tu commences ton emploi en te disant : c’est trop difficile, je suis mauvais ou mauvaise, et que tu te compares sans cesse à tes collègues qui font leur travail depuis des années, ça ne fonctionnera pas. Il faut comprendre que c’est nouveau, donc il est normal que tu ne saches pas tout. Tes collègues devraient aussi accepter que ce soit nouveau pour toi. Avoir confiance en tes compétences est aussi nécessaire qu’avoir la confiance de dire que tu ne comprends pas, que tu aimerais davantage d’explications ou que tu as besoin d’aide. Partager tes craintes ne fera pas de toi une moins bonne personne. Attention! Il est important d’essayer de trouver une solution par soi-même avant de demander de l’aide. Être autonome est une belle qualité à avoir dans un emploi et dans la vie générale!

Indulgence
Savais-tu que notre cerveau retient facilement nos erreurs afin de ne pas les refaire. C’est pourquoi lorsque l’on fait quelque chose de « mal » (très gros guillemets à mal), on a tendance à s’en souvenir très bien, mais ce que l’on réussit est rapidement oublié ou balayé sous le tapis comme si ce n’était rien. Avoir de l’indulgence pour nos erreurs au travail est important, car on ne veut pas vivre avec le fardeau de se remémorer chaque détail de ce que l’on aurait pu faire mieux ou différemment. Attention! On ne te dit pas que faire des erreurs ce n’est pas grave. Il est nécessaire de reconnaître nos fautes et de les assumer, mais il ne faut pas que tu t’arrêtes à ça. Ton réflexe devrait être : « j’ai fait cette erreur, j’en ai conscience, comment la résoudre, si possible, sinon comment faire pour ne pas la reproduire? ».

Les collègues
En arrivant dans un nouvel environnement de travail, tu rencontras tes collègues. Il se peut que ça clique avec certaines personnes et pas avec d’autres. C’est comme dans les amitiés. Les personnalités, les valeurs, l’attitude générale vont être déterminantes pour la suite. Le problème ne sera pas les personnes avec qui tu t’entends, mais celles avec qui le courant passe moins bien. Le changement que tu vis, tes collègues le vivent aussi d’une certaine façon. Ça peut être difficile d’accepter une nouvelle personne dans l’équipe. Certaines personnes sont fermées aux changements et ta présence signifie que la dynamique va possiblement être différente. Il y a également les gens qui te considèrent comme une menace. Se tailler une place dans une équipe de travail ne se fait pas en un claquement de doigts! Rester soi-même, dîner avec les collègues, porter attention à leur situation familiale, analyser la dynamique pendant les pauses, saluer les collègues en arrivant et en partant. Ce sont de petits trucs qui peuvent faciliter ton intégration.

Le syndrome de l’imposteur
On ne pouvait pas écrire un blogue sur le premier emploi sans mentionner le syndrome de l’imposteur. Tu sors de l’école, tu réussis à avoir un bon emploi dans le domaine que tu souhaitais, arrive ton premier jour, ta première semaine, ton premier mois, et tout ce à quoi tu penses, c’est que tu ne mérites pas d’être là. Que tu dois assurément avoir floué la personne des ressources humaines parce que tu n’as clairement pas les compétences pour avoir cet emploi, alors que tu as étudié là-dedans plusieurs années. Tu commences un nouvel emploi avec des tâches que tu n’as jamais accomplies et soudainement tu ne te sens pas compétent ou compétente. C’est le syndrome de l’imposteur. Cette petite voix qui te rappelle que tu n’es pas assez bien, que tu as eu de la chance tout simplement, qu’un jour ou l’autre ton incompétence sera dévoilée.
70 % de la population mondiale a déjà vécu une situation dans laquelle elle a éprouvé ce sentiment d’imposture. Bien que le syndrome de l’imposteur puisse amener des troubles de santé mentale, tels que l’anxiété et la dépression, il n’est pas une maladie. Il est plutôt une « expérience temporaire ». Afin de résoudre le syndrome, ça prend du temps. C’est un gros travail de soi afin de surpasser ses craintes et de reprendre confiance en ces compétences. L’environnement de travail peut également aider. Avoir des collègues qui soulignent les bons coups, qui félicitent les efforts et qui offrent leur soutien fait une différence dans la perception que l’on peut avoir de notre rôle au sein de l’entreprise.
En parler avec son entourage peut aussi être bénéfique. Souvent, notre vision de nous-mêmes est vraiment moins bonne que celle de nos proches. Accepter de les entendre dire qu’on est bon, beau et capable ou bonne, belle et capable, ça ne peut pas nuire!

On termine en te disant que nous ne sommes pas seulement disponibles pour t’aider à te préparer à des entrevues ou pour rédiger ton CV, mais aussi pour t’accompagner dans les étapes d’un nouvel emploi. Nous savons qu’il n’est pas toujours facile de s’adapter aux changements et c’est pourquoi nous t’offrons un accompagnement personnalisé, sécurisant, ponctuel et efficace. Les membres de notre équipe sont là pour t’épauler et t’outiller.